Annulé, le massacre à la tronçonneuse!

Depuis de nombreuses années, je porte toujours la même salopette Tough Duck pour me balader en VTT, abattre des arbres ou faire des travaux de déneigement. J’adore la chasse, et je me rends au même camp chaque année depuis dix ans pour chasser l’ours et l’original. Il y a quelques années, mon guide de chasse et moi roulions en VTT sur le chemin menant au camp pour nous assurer que rien n’obstruait la voie et qu’on pouvait y circuler librement.

Le chemin est toujours jonché d’arbres tombés, et cette fois-là ne faisait pas exception à la règle. Un arbre énorme avait été renversé et pendait au-dessus du chemin. Comme il était impossible de le contourner, je suis descendu de mon VTT, puis j’ai empoigné ma bonne vieille tronçonneuse Stihl et commencé à débiter l’arbre.

Une forte pression s’exerçait sur l’arbre, qui reposait sur des pins gris. Comme j’arrivais, avec ma tronçonneuse, au dernier quart du tronc environ, je crois que la lame a buté sur un nœud : la scie a été propulsée vers l’arrière, basculant directement sur ma jambe. Sentant le frottement de la chaîne, j’ai craint que le pire ne se soit produit : une profonde coupure à la cuisse.

J’ai rapidement éteint la tronçonneuse, puis je me suis passé la main sur la jambe pour vérifier si je saignais. J’étais convaincu d’avoir été gravement blessé. J’ai regardé ma main, mais je n’en croyais pas mes yeux : aucune trace de sang!

Baissant les yeux sur ma jambe, j’ai compris que ma salopette avait été suffisamment résistante pour protéger ma jambe contre la chaîne de la tronçonneuse, qui n’avait réussi à atteindre que la première couche de tissu. Mon guide et moi nous regardions l’un l’autre, bouche bée d’incrédulité devant la chance inouïe que je venais d’avoir.

Désormais, quand j’enfourche mon VTT pour me rendre au camp de chasse, je vérifie toujours deux fois plutôt qu’une que je porte bien ma salopette Tough Duck!